Le CleanTech Booster, un accélérateur d’entreprises en Occitanie

La troisième promotion du CleanTech Booster fait sa rentrée en ce mois d’octobre 2021. Une dizaine d’entreprises a été sélectionnée pour participer à ce programme d’accélération. Ces entreprises sont actives dans la purification ou le recyclage des eaux usées, le tri des déchets ou encore le développement de la mobilité électrique. « Il s’agit d’entreprises matures, qui ont des projets spécifiques mais n’ont pas le temps ou les moyens de s’y consacrer. Par exemple une innovation, un passage à l’industrialisation, une envie d’aller à l’export, un besoin d’orientation financière », présente Sophie Rochas, déléguée générale et coordinatrice du contrat de transition écologique de la CleanTech Vallée (voir encadré).

Accompagnement individuel

Le CleanTech Booster leur apporte un accompagnement individualisé. Chaque entrepreneur bénéficie d’un rendez-vous d’une heure et demie par mois pendant un an. « Le premier est un tour à 360 degrés de l’entreprise ou du projet, pour bien identifier les besoins du porteur de projet. Il en ressort le fil rouge à suivre pour qu’il parvienne à son objectif en fin de programme », explique Sophie Rochas, qui participe à la plupart de ces réunions avec un prestataire spécialisé dans l’accompagnement en innovation. En parallèle, le Booster propose 4 ou 5 ateliers collectifs dans l’année, sur des sujets comme la levée de fonds, la préparation à l’export, etc. En prime, « nous organisons aussi des rencontres entre nos fondateurs et nos “boostés”. Les grands groupes peuvent apporter des conseils aux PME, par exemple sur le recrutement, la structure d’entreprise, etc. », indique Sophie Rochas. Illustration de cette co-innovation : quatre “boostés” de la promo 2020-2021 ont réuni leurs briques technologiques pour créer un robot désinfectant en période Covid. Il est encore en phase de développement.

Cotisation annuelle

Pour les PME, participer au Booster leur coûte 3 000 € HT par an, bien en deçà du coût réel d’un tel programme. Le solde est financé par la Région, l’État et les fondateurs. Si la première promotion était constituée d’entreprises locales, les deux suivantes ont attiré au-delà des frontières de la région. « Il n’y a pas de critère géographique. La condition est qu’elles émettent le souhait de s’implanter en Occitanie. Notre objectif est de développer la filière cleantech par le biais de l’innovation afin de créer des emplois, mais aussi d’attirer et de garder des talents. Les entreprises de la deuxième promotion, 2020-2021, ont généré 34 emplois », assure Sophie Rochas.