Accompagner la transition écologique

Pourquoi avoir fondé AA+ et quelles sont ses missions ?

Artifex et Acthuel travaillaient déjà ensemble depuis deux ans et nous souhaitions mettre en avant, par la création d’AA+, une vraie identification agricole concernant notre accompagnement des porteurs de projet dans la transition agroécologique. Ce service se décline en trois axes forts : le soutien technique et environnemental au développement de projets d’énergie renouvelable dont les projets agrivoltaïques (agriPV), l’accompagnement à la stratégie carbone de filières et/ou de PME ainsi que la création, le suivi et l’accompagnement de projets agricoles en lien avec la transition agroécologique financé par des budgets RSE (responsabilité sociale et environnementale) de sociétés françaises. Nous intervenons en amont du projet en vérifiant sa faisabilité, puis nous faisons appel à des experts spécifiques selon les sujets, dont nos bureaux d’études Acthuel et Artifex qui prennent le relais sur leur propre domaine de compétences. Nous assurons ainsi un suivi au long cours et proposons une offre globale à nos clients.

Sur quels dossiers travaillez-vous actuellement ?

Nous avons 74 dossiers ouverts sur des projets agrivoltaïques très divers. Ils sont répartis essentiellement en quatre catégories :

• Dépôts de dossiers agriPV innovants par des porteurs de projets agricoles auprès de la CRE (Commission de régulation de l’énergie) ;
• Accompagnement de projets agriPV par une étude de faisabilité qui permet le « stop and go ». Cette étude permet de valider que le projet agricole seul est réellement viable et pérenne. Aujourd’hui, un projet sur quatre étudiés est mis à l’arrêt par manque de compétitivité de l’activité agricole ;
• Mise en place d’expérimentation de projets agriPV afin de produire des données fiables pour faciliter les prises de décision sur de nombreux projets à l’étude ;
• Réalisation d’études de marché et d’études agronomiques concernant de nouvelles productions agricoles qui pourraient cohabiter avec des projets PV. Nous travaillons également sur 5 dossiers en accompagnement stratégique carbone des entreprises agricoles.

Enfin, nous sommes en discussion avec plusieurs sociétés qui souhaitent participer à la transition agroécologique dans le cadre de leur budget RSE en termes par exemple d’innovation, de bien-être animal, de réduction d’usage de produits phytosanitaires…
Pour chacun, nous apportons de la méthode, de la mise en relation et de la coordination pour la mise en place de ces projets.

Quelle dynamique ou appétence pour la transition écologique observez-vous dans le monde agricole ?

L’agroécologique regroupe des démarches très vastes. Le monde agricole est entré depuis de nombreuses années dans les thématiques environnementales, plutôt sous un prisme au départ réglementaire. Le changement de ces dernières années est une volonté – en lien avec les enjeux climatiques notamment auxquels les agriculteurs font face tous les jours – de développer des changements de pratiques (agroforesterie, plantation de haies, couverture des sols, allongement des rotations, actions pour augmenter la biodiversité, amélioration de la gestion de l’eau sur l’exploitation, etc.) pour trouver des solutions concrètes aux enjeux sur le terrain, comme la baisse des rendements, la gestion difficile des adventices, les pénuries d’eau, etc.